Être rejeté est une expérience douloureuse. Se voir refuser une demande de prêt personnel alors que l’on a besoin d’argent est extrêmement douloureux. Toutefois, même si cela peut s’avérer décourageant à prime abord, ce refus peut aussi servir de catalyseur pour une amélioration de votre gestion financière personnelle et de votre cote de crédit, vous permettant ainsi de réessayer lorsque vos ressources financières se porteront mieux.
En cas de refus pour un prêt personnel, il n’y a pas lieu de paniquer. Déterminez ce qui a cloché, tâchez de remédier au problème et présentez une nouvelle demande auprès d’un prêteur plus enclin à octroyer un prêt de courte durée à une personne qui tente de redresser son mauvais crédit.
Première étape : vérification de votre boîte aux lettres
Si votre emprunt personnel a été refusé, le prêteur est tenu par la loi de vous communiquer les raisons de ce refus. Dans la majorité des cas, ces lettres de refus vous seront envoyées par la poste au cours des deux semaines qui suivent la demande de prêt. Vous serez parfois informé sur-le-champ du refus, mais si vous restez sans lettre de refus électronique, surveillez votre boite mail.
Dès que vous aurez reçu la lettre, vous saurez pourquoi le prêteur n’a pas consenti à vous accorder un prêt. Parmi les raisons possibles, citons une mauvaise cote de crédit, un endettement trop important, un trop grand nombre de demandes de renseignements relatifs à votre solvabilité ou des antécédents financiers douteux, tels que des retards ou des défauts de paiement.
Deuxième étape : vérification de votre rapport de crédit
Certaines erreurs pourraient s’être introduites dans votre dossier de crédit. Si vous ne l’avez pas consulté récemment, faites-le, c’est gratuit. Il vous faudra repérer les erreurs et entreprendre la procédure de suppression de ces dernières auprès de chaque établissement de crédit qui vous a transmis ces informations. Pour ce faire, vous devrez les contester en envoyant un message écrit ou en téléphonant.
Troisième étape : construction de votre crédit
Après avoir passé en revue votre dossier de crédit et enlevé les erreurs, il convient de procéder à l’augmentation de votre crédit réel ou du montant que les institutions bancaires sont disposées à vous verser.
Si un de vos proches a une excellente cote de crédit, vous pourriez devenir un titulaire autorisé de sa carte de crédit. Qui plus est, rien ne vous oblige à utiliser la carte pour profiter de ses atouts!
Par ailleurs, vous pourriez développer votre crédit en optant pour un prêt de construction. De tels prêts ne représentent pas de l’argent prêté par la banque, mais plutôt une façon intelligente de dissimuler l’argent dans un compte épargne en procédant à des versements mensuels réguliers, lesquels sont déclarés aux institutions de crédit à titre de paiements sûrs et périodiques. Chaque mois, en fonction de votre budget, un montant défini sera versé sur le prêt de construction. Une fois tous les paiements effectués, la totalité du montant versé sera déposée dans votre compte en banque et constituera un prêt prépayé.
Quatrième étape : amélioration de votre cote de crédit
Dans la plupart des cas, les refus de prêt découlent de la solvabilité ou de lacunes dans les revenus. Bien qu’il soit judicieux de poursuivre votre emploi pour faire évoluer votre carrière, il est indispensable de déployer des efforts pour remettre de l’ordre dans votre crédit et reconstruire votre solvabilité.
Parallèlement à vos efforts pour acquérir de nouvelles compétences en matière de crédit, vous devez également veiller à gérer plus efficacement votre crédit afin de rehausser votre score. De nombreux facteurs entrent en ligne de compte dans l’établissement de votre score global, si bien que vous pouvez vous atteler à reconstituer votre score de plusieurs manières.
- Procédez au remboursement des dettes que vous avez contractées. Au cas où vous n’auriez effectué que les mensualités minimales et que vous auriez atteint la limite de vos cartes de crédit, cherchez une solution pour réduire vos dépenses domestiques et vous permettre de verser encore plus d’argent pour régler ces soldes.
- Si vos comptes sont à sec, les prêteurs refuseront de vous prêter plus d’argent. Cela se nomme le ratio d’endettement par rapport aux revenus. En partant du principe que vos revenus se maintiennent, ce ratio sera d’autant plus élevé à mesure que vous vous endetterez. Or, si ce ratio est particulièrement important, vous paraissez plus vulnérable et votre solvabilité se dégrade. Le simple fait de rembourser vos dettes existantes vous permettrait de diminuer ce ratio et donc de rehausser votre cote de crédit.
- Augmentez vos revenus. Si vous parvenez à décrocher un nouvel emploi assorti d’un salaire de base plus élevé, il serait grand temps de vous lancer dans l’aventure. Toutefois, même si vous décidez de conserver votre emploi actuel, renseignez-vous sur les possibilités de trouver un travail secondaire. En augmentant vos revenus mensuels, vous pourrez améliorer le ratio d’endettement par rapport à vos revenus. Ainsi, vous vous enrichissez et votre niveau d’endettement paraît moins élevé que celui observé auparavant.
- En outre, ce deuxième emploi peut vous permettre de vous acquitter plus vite de vos dettes en cours. Vos revenus sont plus importants, ce qui se répercute positivement sur votre solvabilité. De même, le fait de régler vos dettes actuelles, voire de les diminuer, a un effet positif sur votre cote de crédit. La possibilité d’avoir un second emploi est une solution extrêmement intéressante pour redresser rapidement vos finances et votre solvabilité.
Cinquième étape : soumission d’une autre demande
Quand vous aurez déployé des efforts pour reconstituer votre crédit et en rehausser la cote, il vous sera possible de soumettre une nouvelle demande. Cependant, veuillez tenir compte qu’il n’est pas souhaitable de soumettre continuellement une demande de prêt, car les prêteurs devront vérifier vos renseignements et si cela est fait à de nombreuses reprises, votre solvabilité en sera affectée. Patientez plutôt jusqu’au moment où vos finances sont de nouveau saines. D’ailleurs, pour savoir si c’est enfin le bon moment de présenter une autre demande, vérifiez votre cote de crédit.
Une fois que c’est le bon moment de réessayer, adressez-vous à un prêteur différent. Si vous avez déjà tenté votre chance avec certains prêteurs sans succès, essayez d’en trouver un autre qui sera enclin à vous aider. Le marché regorge de prêteurs et bon nombre d’entre eux consentent à octroyer un prêt aux personnes n’ayant pas un crédit acceptable.
Si possible, ne vous tournez pas vers les institutions bancaires conventionnelles. En effet, il est bien connu que les coopératives de crédits et les prêteurs de prêt entre pairs jouissent d’une plus grande flexibilité concernant l’approbation de prêts, ce qui s’explique par le fait que leurs structures diffèrent de celles des banques. De plus, une panoplie de prêteurs offrent des services en ligne et pourraient accepter de vous octroyer un prêt pendant que vous vous efforcez à redresser votre cote de crédit.
Et si, malgré tous vos efforts, vous ne parveniez pas à faire accepter votre demande de prêt personnel, vous pourriez songer à vous trouver un cosignataire. Ce dernier vous sera d’une aide précieuse pour recevoir l’approbation tant espérée, surtout si son revenu et son score de crédit sont élevés. Il convient de noter que ce cosignataire sera, du même coup, tout aussi responsable que vous de ce prêt. Alors, si vous ne faites pas les paiements de votre prêt aux moments déterminés, votre cosignataire sera tenu de les faire pour vous et il pourrait voir cela comme un abus de confiance. Pensez-y sérieusement avant d’envisager cette option !
Si vous parvenez à recevoir le prêt que vous espériez et que vous le remboursez dans les délais, vous améliorerez considérablement votre score de crédit. Si vous continuez sur la bonne voie en utilisant votre argent de façon intelligente, il va de soi que votre crédit se reconstruira et votre score de crédit en sera amélioré, de sorte qu’il est fort probable que vous ne fassiez plus jamais face à un refus.