En raison des coûts liés au tribunal, des montants versés aux avocats et des divers autres coûts, une procédure de divorce peut s’avérer coûteuse. Il est possible que vous songiez à solliciter un prêt personnel pour couvrir les coûts afférents au divorce si vous ne disposez d’aucune épargne ou d’aucun autre bien auquel vous pouvez puiser dans l’immédiat.
Le recours à un emprunt personnel pour financer la procédure de divorce peut alléger le fardeau financier dans un court laps de temps. Toutefois, vous devez absolument prendre en considération les répercussions éventuelles au niveau de vos ressources financières sur le long terme.
Peut-on bénéficier d’un emprunt personnel pour régler son divorce ?
En général, parmi les principaux points forts des prêts personnels, il convient de noter que les prêteurs proposent de nombreuses possibilités d’utilisation. Si les rénovations apportées au domicile ou la consolidation de dettes figurent au nombre des manières les plus manifestes de faire usage d’un prêt personnel, le recours à celui-ci pour le paiement d’un divorce peut également être envisagé.
Ainsi, grâce à ce type de prêt, vous pourrez régler :
- Les frais judiciaires
- Les honoraires d’avocat
- Les coûts d’évaluation d’une propriété
- Les tarifs relatifs aux conseils fiscaux
- Les coûts associés à la garde des enfants
Par ailleurs, il vous faudra sans doute de l’argent pour assumer les frais quotidiens tels que le loyer, les services publics, les denrées alimentaires et les frais en rapport avec les soins aux enfants. Grâce à un prêt personnel, ces dépenses peuvent être prises en charge jusqu’à ce que votre procédure de divorce soit finalisée.
Demande de prêt personnel dans le cadre du divorce
Avant de demander un prêt personnel pour financer votre divorce, vous devriez vérifier si vous avez les prérequis nécessaires à l’obtention d’un prêt. En effet, les prêteurs de crédit personnel sont en mesure de vous donner des conseils utiles afin de bien évaluer les modalités de prêt et les taux d’intérêt applicables à votre situation. Cela vous permettra de réfléchir à la nécessité de recourir à un tel prêt ou à un autre type de financement comme moyen de couvrir les frais de votre divorce.
Si vous souhaitez vous préqualifier, commencez par examiner la nécessité d’une demande de crédit ferme ou flexible. En imposant une forte pression, votre cote de crédit risquerait de baisser et cela se reflétera dans vos dossiers de crédit. Idéalement, il vaut mieux appliquer une légère pression, ce qui vous donnera la possibilité de bénéficier d’une offre de taux adaptée à votre situation sans que cela n’affecte votre cote de crédit. Ainsi, il vous sera possible de préserver votre solvabilité en attendant d’être décidé à solliciter un prêt.
Est-ce judicieux d’opter pour un prêt personnel en cas de divorce ?
Étant donné que le divorce engendre inévitablement des coûts considérables, le recours à un prêt personnel favorise une certaine souplesse financière dans l’immédiat. Certes, disposer d’un budget destiné à couvrir les besoins urgents vous dispense d'emprunter, mais il peut s’avérer difficile d’accéder à vos économies et autres actifs au cours d’un divorce si lesdits comptes appartiennent aux deux conjoints. À cet égard, une injonction du tribunal permettrait notamment de priver l’autre conjoint du droit de prélever de l’argent sur le compte.
Par ailleurs, un prêt personnel présente quelques avantages comparativement aux autres possibilités d'emprunt (comme acquérir une nouvelle carte de crédit, emprunter à vos amis et à votre famille, se servir de la valeur nette de votre résidence ou de vos fonds de pension).
Dans le cas d’un prêt personnel contracté pour le divorce, vous bénéficierez des avantages suivants :
- Des montants d'emprunt pouvant être plus importants si votre solvabilité est bonne
- Des modalités de remboursement assouplies et ajustées à votre budget
- Une baisse des taux d’intérêt accordée aux personnes en bonne situation de crédit
- Aucune garantie n’est requise pour les prêts personnels non garantis
De toute évidence, il sera quelque peu plus ardu de contracter un prêt personnel pour financer votre divorce si votre cote de crédit est mauvaise ou si vos antécédents de crédit sont peu reluisants, dans la mesure où la majorité de vos dettes maritales figurent au nom de votre époux/épouse. Un autre obstacle important peut résulter d’un manque de revenus dans le cas où votre conjoint est le pourvoyeur principal.
Aspects à considérer lors de l’obtention d’un emprunt personnel dans le cadre d’un divorce
Si vous songez à contracter un prêt personnel en vue de financer votre divorce, vous devez tenir compte de certains aspects fondamentaux.
Dans un premier temps, estimez les chances de faire approuver votre demande de prêt personnel à la lumière des éléments suivants :
- Votre solvabilité
- Vos revenus
- Votre situation et vos antécédents professionnels
- Votre niveau d’endettement par rapport à vos revenus
Si votre historique de crédit est favorable, vos chances d’obtenir un prêt personnel seront d’autant plus grandes. Disposer d’un crédit acceptable vous permettra néanmoins de contracter un prêt, mais ce dernier sera assurément assorti de taux d’intérêt moins avantageux.
Passez également en revue les principaux points d’un emprunt personnel et examinez de quelle manière vous pouvez intégrer le remboursement de celui-ci à votre budget. En d’autres termes, il s’agit de comparer les mensualités du prêt au nombre de versements que vous aurez à effectuer.
Si vous décidez de contracter un prêt de longue échéance, vos mensualités seront réduites et vous bénéficierez ainsi d’un délai plus long pour le remboursement de votre emprunt. Toutefois, en contrepartie, vous paierez des intérêts plus importants que ceux d’un prêt personnel à échéance plus courte et à mensualités plus élevées.
En dernier lieu, vous devez songer aux différentes options à votre disposition pour régler votre divorce sans recourir à un prêt personnel. Si vous le souhaitez, vous pouvez notamment vous adresser au tribunal pour qu’il enjoigne à votre conjoint de défrayer les coûts juridiques et les frais d’avocat. De même, il se peut que votre avocat consente à un plan de paiement vous permettant de le rembourser. Si vous entretenez de bons rapports avec votre conjoint, vous pouvez convenir d’une procédure de divorce non contestée, laquelle sera nettement moins coûteuse et plus rapide pour tous les deux.